Soumis par coucke le lun, 09/05/2011 - 01:02
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Je vois toujours les détails en premier, ce sont eux que je mémorise quand le décor s’estompe. Si j’ai le souvenir d’un panorama, c’est peut-être qu’un papillon s’est posé sur mon genou, précisément, au moment où je regardais. Puis les ailes du papillon s’élargissent, couvrent le paysage, se confondent avec le lieu, et gagnent le statut de décision optionnelle. Plus tard je le peindrais, avec le chat de ma maison, et je dirais peut-être: c’était ici.
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